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Sergent Hendrick Kauffman, pour vous servir.

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Message par Hendrick_Kauffman Mer 1 Juin - 11:46

Hendrick Kauffman

Sergent Hendrick Kauffman, pour vous servir. 12718210

Date de naissance: 12 octobre 1964
Lieu de naissance: Manhattan, New York.
Statut familiale: Marié à Betty "Beth" Kauffman.
Enfants: Un garçon de 8ans et une fille de 4ans
Job: Flic, Sergent du district ouest de la police de New Jersey
Ex-Job: Flic, Sergent du 17ème arrondissement de Manhattan, New York.



Prologue

Mon nom est Hendrick Kauffman et je suis né un 12 octobre dans le quartier de Manhattan à New York. Je suis né d'une mère italo-américaine et contrairement à ce que vous croyez, elle a beau avoir des origines d'immigrés Italien, elle et moi vivons comme Américains, dans des quartiers neutres et nous n'avons jamais vécu dans ces tas de merde appelés quartiers de gang italo-américains. On n'est pas du genre à pratiquer ces trucs que l'on appelle traditions des italo-américains, on est Américains, on vit aux États-Unis et on vit avec sa culture et ses traditions.

Dans la vie de tous les jours, je suis flic, oui, je porte avec fierté l'uniforme, le képi et le badge de flic, je rode pendant plus de 12 heures chaque jour dans des rues composés de minables, de drogués, de violeurs, de tarés et même, vous allez pas me croire, de gens bien. C'est pour ces gens bien que chaque jour je monte dans cette belle et unique voiture sérigraphiée police, chaque jour, je monte dans cette voiture pour protéger et servir ces gens bien afin qu'ils le restent et que le mal ne leur pourrisse pas la vie.
Le mal... quel grand mot: gangsters, jeunes influençables, grands alcooliques, conducteurs pressés, chaque jour, la vie de millions de personnes est mise en danger à cause de simples idiots qui ne prêtent pas plus d'attention aux actes qu'ils commettent.

Mais, moi, je ne suis pas n'importe quel flic, je suis au grade de sergent. Mon job, c'est de diriger une petite bande d'officiers et de les envoyer et les superviser sur le terrain. Oui, je suis le genre de flic que vous voyez intervenir sur les interventions de police pour que l'officier me raconte tout afin que je puisse prendre les décisions adaptées à la situation. Oui, un job pas du tout simple, surtout quand des embrouilles sèment le désordre au sein même du groupe des officiers du district.

Mais... ça, c'est quotidien, il y a des événements que l'on n'oublie jamais, auxquels on repense même 11 ans plus tard...




TITRE I: 8:46 A.M.

Police Officer, New York Police Department.

Je suis né à Manhattan, j'ai vécu la plupart de ma vie à Manhattan et j'ai été flic à Manhattan. J'ai intégré la police de New York quand j'ai enfin compris que nos parents étaient généreux et qu'enfaite, avoir une maison et une femme, ce n'est pas gratuit, j'ai compris la vie ce jour-là, j'ai même compris qu'avec un High School Diploma, tu ne trouveras jamais un seul job, à part celui de flic à New York... Ma femme ? Oui, ma femme, vous avez très bien entendu. Elle s'appelle Betty, mais dans mon et son entourage on l'appelle tous Beth. Enfin bref, je suis marié, et je vais pas m'attarder des années sur elle, c'est banal, je suis marié avec la femme de ma vie, avec laquelle j'ai fais deux gosses !

Je me rappelle encore de la première fois quand j'ai pénétré mon poste de police auquel j'ai été affecté, à Manhattan. J'étais un bleu, un officier probatoire, et j'avais plein de choses encore à apprendre, comme par exemple, ne pas oublier de verrouiller son casier... ces enfoirés, pour me souhaiter la bienvenue, m'avaient dégueulassés mon casier avec du gel douche... quels connards! Ces bizutages à la cons que l'on fait tous aux bleus, n'empêche, je l'ai moi aussi fait sur certains bleu, c'est marrent quoi, mais pas quand ils le font à toi!

Tous les bleus ont un officier formateur chargé de leur apprendre le métier, les traditions, notre code de l'uniforme, les faire devenir un bon flic, quoi. Moi, mon officier formateur il s'appelait George Paterson et malgré qu'il m'a mis de sales raclés, le vieux, je l'oublierai pas, j'ai passé un an avec lui et c'est grâce à lui que 1 an après, je n'étais plus le fidèle bleu aux côtés d'un officier formateur, mais un vrai de vrai, un officier titulaire.

Quand le capitaine m'avait annoncé ma promotion en tant qu'officier titulaire, j'étais le gars le plus heureux du monde. Qu'y a-t-il de mieux pour un bleu qu'évoluer et devenir un vrai flic ? Nos formateurs ont pour consignes de nous en foutre plein la gueule et d'essayer de nous faire désespérer, on se pose alors des questions si on est fait pour ce job, s'il nous prend pour un incompétent, qu'aurait-t-on dû faire... Un tas de questions...

Et puis... En tant qu'officier titulaire, mon sergent devait m'affecter un coéquipier. C'est le moment où tu te demandes si tu vas tomber sur le bon ou l'incompétent. On m'a affecté à un type qui venait de perdre sa coéquipière, elle a décidé de devenir sergent, donc... forcément, elle a été affectée ailleurs, là où il y avait besoin d'elle.
Ce type il s'appelle Matthew Fields, mais quand on est entre nous, je l'appelle Matt. Les premières rencontres avec lui se sont passés comme toutes les premières fois... on se salue, on se présente, "Moi c'est Matthew, appelle-moi Matt.", "Ah, salut... Matt, moi c'est Hendrick, enchanté". Et puis vient l'heure de la patrouille, et généralement pour pas passer 12h dans une ambiance de ville fantôme, entre coéquipiers on parle, et ben la première fois... aussi, mais on s'oblige à parler, on s'oblige à poser des questions, parfois même des questions connes. On ne parle pas trop de notre vie privée, ni des collègues, puis l'ambiance devient meilleure, et quand on intervient sur une embrouille, encore plus...

Mais, Matt et moi, c'est une grande histoire. En peu de temps, on était déjà solidaires, lié d'amitié, on aller à chaque fin de service boire un coup dans le bar à flics du coin... on parler de nos problèmes avec nos femmes... des problèmes avec nos gosses... de tout et de rien, comme de vrais potes, et puis quand on était sur le terrain, on était de vrais coéquipiers, je lui dois la... vie... des millions de fois... Mais, je crois que maintenant, c'est plutôt... je lui devais la vie.




After (après le) 11th september 1988.


Y a-t-il plus grande douleur pour un flic que perdre son ami et coéquipier ? Y a-t-il pire pour un Américain que de vivre en première ligne la plus terrible attaque terroriste commise contre sa propre ville et sa propre Nation ? Je ne crois pas que je vivrai pire dans ma vie.

J'ai souffert pendant de nombreux mois quand j'ai dû apprendre jour par jour la mort d'officiers des arrondissements voisins et de mon propre arrondissement, morts suite aux maladies qu'a propagé l'effondrement de ces deux tours symboliques. J'ai du pendant de longues semaines sous l'ordre de ma hiérarchie être suivi par un psychologue, comme nombreux de mes collègues présents sur place durant l'attentat. Assis dans un siège, face à un homme diplômé qui ne cesse d'essayer de te comprendre et de t'aider, mais enfaite ne fait qu'empirer ton cas et ne te comprend pas, pour nous comprendre, il faut l'avoir vécu, mais heureusement pour lui, il a uniquement vécu ça devant un écran, loin des cadavres, loin de ce brouillard noir fait de flammes.

Je n'ai cessé de repenser à ce moment, j'en ai même fait des cauchemars. Ai-je correctement agi ? Aurais-je du accompagner Matthew à l'intérieur de la Tour ? Est-ce de ma faute s'il est mort ? Aurais-je plu faire en sorte qu'aujourd'hui il soit parmi nous ? Un tas de questions ont envahi ma tête toutes mes nuits, toutes mes journées, et même pendant mes repas de famille.

Depuis le 11 septembre 1988 ma vie n'est plus la même. J'ai réussi à surmonter ces terribles épreuves et à faire mon deuil, mais j'en ai aussi gardé des séquelles, comme par exemple, un jour je me suis aperçu que les engins volants représentaient pour moi une phobie: avions, hélicoptères, vous ne verrez désormais jamais Joe Cruz monter dans ces engins interdits et rejetés par ma conscience et mon corps. C'est dur de se dire que ces engins volants, malgré que je me force à ne pas y penser, représentent pour moi un souvenir de ces avions qui s'abattaient sur Manhattan le 11 septembre.

Si je pouvais détruire ces salops coupables d'avoir commis cet attentat, je ne me gênerai pas, et je ne peux pas m'empêcher d'exprimer de la haine pour cette communauté manipulée et parfois complice de ces massacres. Est-ce réellement leur religion et leur communauté qui est coupable ou complice de ces actes ? Je ne sais pas, mais je ne peux m'empêcher aux côtés d'autres américains de ne pas tolérer leur présence dans mes quartiers. Je voudrais pouvoir aimer tout le monde, mais après de tels événements mon inconscience prend le dessus et ma haine et mon incompréhension de ces terribles événements me surpassent.

Désormais je vis une seconde vie, une vie bien différente et qui se reconstruira difficilement. Que Dieu bénisse les Etats-Unis d'Amérique.



Go to 17th Precinct (17ème arrondissement).


Pendant plusieurs années, j'ai appris à combattre le mal du passé et à vivre l'instant présent tout en continuant à penser à ceux et celles qui nous sont chères dans l'au-delà. Quand j'ai enfin pu quitter le bureau de ce foutu psychologue aux allures de mentaliste qui ne cesse de te cuisiner le cerveau et de te poser des questions idiotes et incompréhensibles pour une personne normale, j'ai senti en moi le devoir d'être encore plus présent pour mes collègues, je me sentais responsable d'être encore vivant alors que nombreux de mes collègues sont partis au paradis. C'est complètement idiot, mais c'est comme ça, je sentais qu'après ces événements j'avais le devoir de transmettre mon savoir aux nouveaux pour qu'ils soient prêts à affronter le pire, je sentais en moi le devoir d'être aux côtés des officiers à chaque instant et d'être leur sorte de père. Ces sensations en moi devenaient nombreuses, de plus en plus nombreuses, je n'avais jamais ressenti ce sentiment de culpabilité qui t'oblige à faire plus que ce que tu fais déjà. Ces sensations devenaient de plus en plus fortes, tellement fortes que je n'ai pas résisté, mon instinct m'a obligé à rédiger une lettre spéciale dans la vie d'un flic: une demande d'évolution de carrière au grade de Sergent.
Sergent, c'est le père des officiers. Il les protège, il les guide et les conseille, il est toujours derrière eux pour s'assurer que tout se passe bien. Ca me correspondait.

J'ai demandé à quitter les rangs des officiers, alors que je n'étais pas sûr d'avoir les mots pour réussir, je ne pensais pas avoir la carrure d'un chef d'équipe. Autant que je ne pensais pas être capable d'assurer de l'administratif, je déteste déjà rédiger mes rapports d'arrestations et de saisie, qu'est-ce que ça serait en tant que sergent? En tout cas, quand je suis entré dans cette salle devant ces multiples gradés pour mon audition, j'étais mal et je n'avais pas l'intention de parler de mes malheurs et encore moins expliquer qu'en réalité tout se passait dans ma tête. Au final, on en revient aux mêmes mots. On ment. On ment comme on ment dans sa lettre de motivation pour intégrer l'école de police, on dit vouloir protéger et servir, mais enfaite c'est la galère qui nous amène à faire ces choix. Je n'ai pas utilisé ma galère pour convaincre le jury, j'ai utilisé les mots qu'ils voulaient entendre, simplement.

Quelques jours plus tard. Je pénètre le vestiaire et salue ces enfoirés d'officiers comme d'habitude, ils racontent de la merde et on déconne, les bleus en prennent pleins la tronche, rien d'anormal, j'enfile à peine mon uniforme que ce foutu officier me dérange en citant mon nom « officier Kauffman? ». Je me retourne lentement, je le regarde, et lui se présente, tout en m'annonçant qu'il était simplement le foutu messager du capitaine, je déteste les messagers! Je me rappelle encore de ses paroles: « Je suis l'officier Hernandez. Le capitaine veut vous voir, il vous attend dans son bureau ». Il m'attend dans son bureau ? Les seules fois qu'on est convoqué dans le bureau de cet enfoiré c'est quand on finit sa probation ou alors quand on fait une connerie. Je demande naturellement à l'officier Hernandez si j'ai fait une connerie, alors que cet officier "messager" n'en savait strictement rien. J'ai terminé de me préparer dans le vestiaire et sans me poser de questions je me suis dirigé dans les couloirs, tout en prenant le temps de parler à quelques collègues, je leur expliqué que j'étais convoqué dans le bureau du Capitaine, j'en riais, mais au fond de moi je n'étais pas si rassuré que ça.

J'arrive devant la porte du bureau du capitaine et je toque, une fois, puis une deuxième fois. J'entends sa voix grave me dire d'entrer, c'est ce que je fais. Je le salue et lui adresse un salut militaire, il me dit d'avancer, froidement, on aurait dit que j'avais tabassé un civil dans la rue. J'avance et je le regarde, je reste silencieux et je le laisse parler.
Au final... Il ne voulait pas me virer, ni me couper la tête et encore moins m'engueuler. Je me rappelle encore de ses paroles: « Officier Kauffman, vous êtes muté au 17ème arrondissement de Manhattan. Félicitations, vous passez Sergent !»... Mon cerveau était en arrêt total à ce moment-là et je ne savais plus quoi dire, ni même quoi penser. Je pensais qu'il se foutait de moi. Mais, enfaite, ils m'ont réellement promu Sergent et de ce fait, je devais quitter mon poste pour le 17ème arrondissement de Manhattan.

(to be continued)


Dernière édition par Hendrick_Kauffman le Mer 1 Juin - 16:25, édité 1 fois
Hendrick_Kauffman
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Message par Nelson_Keegan Mer 1 Juin - 13:07

Bienvenue a toi j'espère que tu joueras un bon flic et pas un ripoux.

Nelson_Keegan

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Message par Peter Zoeng Mer 1 Juin - 16:28

Depuis quand tu valide les back' toi?
Bref, V Hendrick.
Peter Zoeng
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